Etape 11/11 - Zone critique : Canton de Genève
Peut-être est-ce cela, adopter une position d’observateur actif ? S’apercevoir que tous les territoires, en tout point du globe, arrivés à un point critique, sont en mutation ? Et que chacun de ces lieux demeure réellement singulier, le fruit d’une alchimie particulière. C’est alors dans l’analyse de sa géographie, de son histoire, de ses migrations, de ses traditions païennes, monothéistes ou postmodernistes, dans tous les points de croisement entre mémoire, situation actuelle et aspirations que peut se situer l’attention de ses habitants.
Pour que chaque communauté comprenne l’empreinte qu’elle imprime, redécouvre les cycles qui la constitue et permette aux individus qui la compose de déplier leurs appartenances, leurs attachements, pour parfois agir dessus ou simplement convenir qu’ils les définissent.
Je rencontre Alexandre, qui m’expose sa vision de la position du géographe. Cette possibilité en lisant la graphie de la terre, donnée à chaque terrestre, de décrypter son environnement sans que cela soit exclusif de tous les autres savoirs.