Etape 3/11 - Zone critique : Tokyo, Ginza
C’est donc empreint de ce débat sur l’historicité des lois et les mouvements d’émancipation actuels que je rencontre le rapporteur de la Commission des droits de l’homme pour le Japon à l’ONU et sa collègue, avocate de Carlos Gohn. Je m’interroge sur la hiérarchie des normes qui permet d’invoquer un nouveau regard sur les usages locaux, et je m’aperçois que, bien que vivement décrié pour son universalisme qui ne serait qu’occidental, le droit international peut s’imposer, au-delà des spécificités culturelles, comme l’un des leviers essentiels pour les défenseurs des droits, individuels et environnementaux.
A l’issue de mon entretien avec ces deux avocats spécialisés dans les droits de l’homme, ils me confient l’importance de l’influence du droit international dans leurs propres pratiques, la façon dont ces références universelles, mais aussi très concrètement ces réseaux et ses conseils internationaux constituent le levier extérieur dont ils ont besoin pour transformer leurs écosystèmes juridiques et sociaux.